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L’homéopathie : pourquoi lui en vouloir autant

Samuel Hahnemann,  fondateur de l’homéopathie, a tenté de démontrer la pertinence et une nouvelle approche du patient. Depuis le XVIIIème siècle, cette médecine souffre  d’attaques répétées de ses détracteurs et parfois de thérapeutes de toute sorte. Jusqu’à la très récente décision de ne plus rembourser les produits homéopathiques.

La dernière attaque en date a été annoncée par voie de presse fin juin après avis de la haute autorité de la santé qui a conclu par l’absence d’efficacité des produits pharmaceutiques. L’homéopathie ne sera plus remboursée, cette décision prise par le gouvernement  se range du côté de ladite haute autorité qui n’a, en son sein, aucun expert et aucun médecin homéopathe. Cette décision arbitraire est incompréhensible, voire même incohérente. L’organisation mondiale de la santé invite les états à intégrer les médecines complémentaires afin d’améliorer leur politique de santé publique en s’appuyant justement sur des méthodes différentes. La France fait le contraire en privant les patients français de choix thérapeutique et classe les médecines complémentaires parmi les croyances populaires.

L’homéopathie repose pourtant sur des principes de base que sont la similitude en d’autre termes le patient est soigné par une substance qui administrée à une personne en bonne santé provoquerait des symptômes. Alors que la même substance administrée à des doses infinitésimale soulage et fait disparaître  les symptômes chez un individu malade. Cette médecine prend aussi en considération le cadre de vie du patient afin de retrouver les équilibres nécessaires pour arriver à une prévention des risques jusqu’à une guérison. La prise en compte des symptômes et de l’environnement du patient démontre que le praticien prend en considération le patient dans sa globalité et les interactions possibles avec son milieu. L’organe atteint n’est pas une fin en soi.

Une approche systémique

L’homéopathie affiche un arsenal de substances, pour l’essentiel issues de la nature et de la vie des extraits de plantes, d’animaux, de minéraux… C’est une médecine systémique, qui apporte de bons résultats dans la prévention et donc dans la prise de médicaments ou de traitements lourds et couteux pour la Sécurité sociale. Des études ont pu démontrer que les cohortes douleur musculo-squelettiques, infections des voies aériennes, anxiété sont efficaces et réduisent considérablement les prises de traitements lourds tout en évitant que les patients soient dépendant de certaines molécules. Les études menées par EPI3 ainsi que les sondages réalisées par Ipsos démontrent que, de façon générale, les médecins comme les patients sont satisfaits de se soigner par homéopathie et d’y avoir recours. Le coût pour l’assurance maladie est dérisoire et contribue même à réaliser des économies. Mais alors qui en veut autant à l’homéopathie au point de créer des doutes sur des efficacités patentes ? Qui veut nous faire croire que l’homéopathie est une croyance, alors qu’elle est un choix personnel d’avoir recours librement à des soins et de dire non à une médecine eugénique allopathique ? Le laboratoire Boiron ne restera pas sans agir devant une commission qui a choisi de mépriser la pratique de médecins et de patients qui sont loin d’être des malades imaginaires. Christian Boiron dans son ouvrage : l’homéopathie, un combat scientifique cite Jean-Marie Pelt. Il est vrai que le professeur a toujours soutenu l’homéopathie et surtout la liberté de choisir son médecin et ses traitements, dès lors que son efficacité est connue. C’est dans ce même état d’esprit que nous pouvons inviter les personnes à signer le manifeste MonHoméoMonChoix.fr. Nous invitons aussi la population à organiser des débats sur ce thème avec la possibilité de visualiser un film : Homéopathie une autre voie.Franck STEFFAN

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